Formes et dispositions d’écriture pour le théâtre à l’époque du symbolisme : enjeux poétiques, dramatiques et scéniques

Formes et dispositions d’écriture pour le théâtre à l’époque du symbolisme : enjeux poétiques, dramatiques et scéniques

Journée d'étude

15/11/2013

Journée d'études organisée par l'équipe CIMArtS – ELLIADD (EA 4661) de l'Université de Franche-Comté le Vendredi 15 novembre 2013 de 10H30-18H00 à la Faculté des lettres Salon Préclin

Description

 

Formes et dispositions d'écriture pour le théâtre à l'époque du symbolisme :

enjeux poétiques, dramatiques et scéniques

 

organisée par l'équipe CIMArtS – ELLIADD (EA 4661) de l'Université de Franche-Comté

 

 

Vendredi 15 novembre 2013

 

10H30-18H00

 

 

Faculté des lettres

Besançon

 

Renseignements : 03 81 66 54 22

Comment écrit-on pour le théâtre ou, plus précisément, comment les dramaturges disposent-ils, au sens propre, leur écriture sur l'espace de la page avant qu'elle ne se confronte à l'espace du plateau ? Longtemps limitée à l'alternative prose/vers, l'écriture pour le théâtre a connu une révolution à l'époque symboliste à travers l'expérience d'un vers libre spécifique au théâtre. En 1886, à 18 ans, Paul Claudel, dans L'Endormie, invente un régime d'écriture qu'on appellera « versets » : les répliques se découpent en courts paragraphes, allant d'un mot à plusieurs lignes, affirmant leur indépendance à l'égard de la ponctuation. La lecture est ainsi marquée par ces retours irréguliers à la ligne, tandis que les acteurs doivent moduler leur souffle et leur corps selon ce rythme de l'écriture. Plus tard, les avant-gardes du début du XXe siècle – simultanéisme et dadaïsme notamment – expérimentent de multiples formes de disposition du texte sur la page, dépassant les potentialités de la lecture linéaire pour affirmer une polyphonie spectaculaire engageant des jeux typographiques multiples. Jusque-là souvent opposées, les catégories du poétique et du dramatique se retrouvent pour ouvrir la scène à des potentialités expressives inédites.

Cette journée d'études, organisée par l'équipe CIMArtS (Création, Intermodalité, Mémoire dans les Arts du Spectacle) – ELLIADD (EA 4661), explorera ainsi les enjeux des formes et des dispositions d'écriture pour le théâtre du symbolisme aux premières avant-gardes du XXe siècle. Elle sera suivie, les 14 et 15 avril 2014, d'un colloque consacré à l'époque contemporaine.

10H30 : accueil des participants et ouverture de la journée d'études

 

La rénovation formelle des écritures dramatiques à l'époque du symbolisme

 

 

10H45 : Roxane Sauvage

Tendre vers la scène : L'influence de la danse sur l'écriture dramatique dans la mouvance du théâtre symboliste

 

11H15 : Andrea Accardi

Les Aveugles de Maurice Maeterlinck : formes d'une anti-rhétorique

 

11H45 : Laure Darcq

L'eumolpée et l'écriture poétique théâtrale de Joséphin Péladan

12H15 : Discussion et déjeuner

 

Le théâtre en vers : parodie et survie

 

 

14H00 : Armelle Herisson

Le théâtre sous l'emblème du mauvais vers

 

14H30 : Bertrand Degott

Le vers théâtral dans Chantecler

15H00 : Discussion

 

Postérité d'un théâtre en vers libre

 

 

15H15 : Marie Velikanov

Les silences dans l'œuvre dramatique de Charles Péguy : procédé scénique ou écriture liturgique ?

 

15H45 : Clara Debard

à la recherche d'une écriture dramatique nouvelle : Le Roi Candaule par André Gide

16H15 : Discussion et pause

 

L'invention d'une écriture pour un théâtre de légende

 

 

16H45 : Caroline Cazanave

Bon sang saurait-il mentir ? La refonte symboliste d'Huon de Bordeaux par Alexandre Arnoux

 

17H15 : Carole Rambaud

La réinvention du vers dans Le Château de Hans de Maurice Pottecher

 

17H45 : Discussion et clôture de la journée