Le Laboratoire du Vivant accueille et soutient les projets de recherche d’ÉLLIADD qui explorent de nouvelles perspectives sur le Temps, le Vivant et la Société, à travers le prisme des cycles de la vie : « Muer, mûrir, mourir et naître encore ». Ce programme transversal s’intéresse aux transformations qui jalonnent l’existence, de la vie prénatale à l’extrême vieillesse et à la fin de vie, en passant par l’enfance, l’adolescence et les différentes étapes de la maturité. Ces transitions, qu’elles soient biologiques, sociales ou symboliques, interrogent à la fois les dynamiques du vivant et la construction de l’identité. Elles trouvent une résonance particulière dans les représentations artistiques et culturelles, qui en façonnent les imaginaires et les modes d’accompagnement.
Le LABV analyse ainsi la manière dont ces passages s’inscrivent dans les corps et les individus, influencent la société et sont figurés à travers les arts, notamment la littérature, la littérature jeunesse, le théâtre et le spectacle vivant. Les objets d’étude couvrent un large spectre : récits et témoignages, articulations entre fiction et non-fiction, littérature intergénérationnelle et inclusive, ainsi que les formes poétiques, dramatiques et performatives.
Inscrit dans un contexte post-pandémique et en dialogue avec les épistémologies contemporaines des sciences humaines et sociales, le LABV propose une approche transversale qui conjugue recherche, création et pédagogie/andragogie. Il constitue un espace d’expérimentation où les chercheuses et chercheurs interrogent les interactions entre arts et enjeux sociétaux, tout en encourageant une dynamique d’ouverture et de confrontation des savoirs en favorisant les coopérations méthodologiques et partenariales avec des institutions locales et régionales. Cette démarche repose sur une mise en réseau d’experts issus de disciplines variées, en accordant une attention particulière aux coopérations entre artistes, artistes-chercheurs, masterant·es et doctorant·es. Les partenariats avec des institutions culturelles et artistiques enrichissent également les approches théoriques et pratiques.
Initiée par des chercheuses du pôle Arts et Littérature, cette recherche transversale a vocation à fédérer des chercheurs et chercheuses issus d’autres laboratoires, intra- et inter-universitaires. Elle dialogue avec des disciplines connexes des sciences humaines, telles que la philosophie, les sciences du langage et la sociologie, et s’ouvre à d’autres domaines comme la santé publique, afin d’enrichir l’étude des cycles de la vie et des métamorphoses du vivant. Les recherches menées au sein du LABV se déploient sous différentes formes, adaptées aux spécificités des questionnements abordés. Elles s’expriment à travers communications scientifiques, articles, journées d’études et colloques, mais aussi à travers des formats plus expérimentaux tels que les ateliers, les résidences, les dispositifs de recherche-création et les enquêtes de terrain. La dynamique du Laboratoire du Vivant est jeune, elle se fonde sur des montages proposés et portés par de petits nombres de chercheurs et chercheuses réuni.es sur une action ponctuelle. Elle favorise les interactions spontanées et au fil de l'eau, les structures de projets légères, les petites formes et les ateliers, les temps réflexifs et créatifs. Elle se donne le temps de la lenteur pour préparer le temps long. | ![]() |
Coordination : Élodie Bouygues, Julia Peslier et Carolane Sanchez